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ART. Interview décalée avec Cati Burnot

Par Agathe MATHIEU      25 juin 2021 à 15h02
Régulièrement, un artiste se livre pour nous sur ses oeuvres préférées, l’origine de sa passion pour la peinture, ses envies artistiques…
Ton premier contact avec l'art
Enfant, j’ai eu de très belles rencontres avec des toiles, des sculptures, lors de visites de musées ou d’expositions dans lesquelles j’étais entraînée surtout en vacances… Impossible de toutes me les rappeler, il n’y a que les émotions de certaines : notamment pour deux toiles, l’une à Nancy : « La Toussaint » d’Émile Friant. J’ai été fascinée par la foule de contrastes opulence/pauvreté, noir-blanc-gris/couleurs du bouquet, neige/fleurs, mouvement de vie/mort, jeunesse/vieillesse, intérieur/extérieur, et un cadrage coupé curieusement osé ! L’autre à Londres : « Naissance de Vénus » d’Alexandre Cabanel. La sensualité a certainement touché ma sensibilité, mais ce qui a le plus piqué mon intérêt était le côté magique du corps de Vénus qui reposait sur l’eau, totalement en dehors de l’eau. Très science-fiction ! Et pourtant ces œuvres, mes premières amours, sont des œuvres très académiques !

Ta première œuvre
La peinture a été une suite logique au dessin. J’ai toujours crayonné depuis toute petite. Ma grand-mère collectionnait mes œuvres d’art d’enfant. Et le dessin demeure un plaisir… J’ai rencontré pour la 1ère fois « LA » peinture à l’école Van der Kelen à Bruxelles où j’ai suivi la formation de peintre décorateur en faux-bois et faux-marbre. Cette école de type compagnonnage forme à la technique du glacis flamand. Mes premières peintures furent donc du bois et du marbre… Je peux le dire d’autant mieux que j’utilise toujours ces mêmes règles d’harmonie pour mes toiles actuelles !

Ta définition de ton style artistique
Ma technique est une vieille technique, le glacis flamand, et le style abstrait est contemporain. Je mixe deux choses qui n’auraient pas pu se rencontrer… La transparence, les couleurs et la construction de chaque toile donnent une peinture qui incite au voyage dans de l’aquatique, de l’astral, du végétal ou tout autre univers ressenti par la personne qui regarde.

Ton artiste préféré
Jean-Louis Morelle, aquarelliste féerique… J’adore ses transparences, ses ambiances et la douceur de ses couleurs.

Ton œuvre préférée
J’ai été percutée par le travail du sculpteur Ron Mueck, et cela demeure… La vie en grand. On a une vision « en pleine figure » de la Vie. Une bombe !

L’artiste avec lequel tu rêverais de travailler
Léonard de Vinci… (sourire) mais ce n’est plus possible. J’adore l’hyperréalisme et le Japon, alors Kei Mieno.

Ton rêve le plus fou
Avoir un atelier absolument gigantesque avec un jardin exubérant et fantastique et pouvoir m’amuser avec ce lieu : accueillir, créer, fêter, mélanger, vivre, rire… et puis partir sur les chemins du monde pour apprendre.

Son histoire


Après une carrière dans le domaine médical, Cati Burnot prend une année sabbatique à l’âge de 40 ans pour suivre des cours de dessin, notamment à l’école des Beaux-Arts. En 2000, elle intègre une école de faux-bois faux-marbre Van der Kelen à Bruxelles. Elle y découvre la peinture et notamment la technique du glacis flamand, une technique ancienne qui consiste à superposer une couche de peinture transparente à une autre déjà sèche pour en changer la teinte. Devenue peintre-décorateur en faux-bois faux-marbre, elle effectue quelques chantiers. En 2001, elle se rend au Japon pour accompagner une amie photographe qui lui propose de participer à une exposition sur place. Un concours de circonstances qui lui permettra ensuite de vivre de son art et d’exposer à travers le monde : France, Belgique, Espagne, Etats-Unis, Canada, Antilles… Après quelques années au Sénégal et à la Martinique, elle s’est installée à Saint-Martin il y a 7 ans.


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