Violences conjugales : 18 mois de prison avec sursis pour un médecin

Lors de l’audience du 27 avril, le tribunal relatait que quelque temps après leur rencontre en 2019, des «scènes de jalousie se manifestent» et « laissent place à des violences conjugales, psychologiques, physiques et sexuelles de MM.R envers son ex-compagne». Lors de son audition, la victime a rapporté être humiliée par son ex-conjoint. «Je devais me mettre à genoux et m'excuser».

Coupable de violences habituelles

Le parquet avait considéré que les faits de violences étaient bien caractérisés et estimait que l’«on retrouve une double personnalité chez MM.R, d’extérieur propre, mais à l’intérieur se comportant comme un tyran domestique guidé par sa jalousie maladive». Il avait requis une peine de 18 mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de 2 ans, une interdiction d’entrée en contact avec la victime, une obligation de soin ainsi qu’une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (Fijais).

MM.R. a rejeté en bloc les accusations et a qualifié la victime de vénale, manipulatrice et déséquilibrée.

Il a été jugé coupable pour les faits de violences habituelles ainsi que pour l’atteinte à l’intimité de la vie privée. Pour ces deux délits, MM.R. est condamné à une peine de 18 mois de prison entièrement assortie du sursis. Les demandes des parties civiles ont été jugées recevables et le prévenu est jugé coupable des préjudices subis. Cependant, il a été relaxé des faits d’agression sexuelle ainsi que de diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement. L’homme a dix jours pour faire appel de cette décision.