Dengue : passage phase d'épidémie

sante Dengue : passage phase d'épidémie

Par La rédaction 13 novembre 2023 à 10h44

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Depuis deux mois, des cas de dengues sont constatés à Saint-Martin. Le territoire est désormais placé en épidémie. Les habitants sont invités à faire preuve de vigilance et à suivre des gestes permettant de limiter la propagation de la maladie.

En fin de semaine dernière, «la situation épidémiologique de la dengue à Saint-Martin et Saint-Barthélemy a atteint la phase 3 du Programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies (PSAGE), marquant le stade épidémique», a indiqué la préfecture dans un communiqué.

Réduire l’impact de la dengue à travers des bons gestes

«Malheureusement des cas évocateurs de dengue se développent tant à Saint-Martin qu’à Saint-Barthélemy», annonçait Paul Gilbert, délégué territorial ARS pour les îles du Nord, mardi 7 novembre lors d’une conférence de presse. Sur les deux îles, le nombre de cas continue d’augmenter. Dans son dernier bulletin publié le 9 novembre, Santé publique France indiquait que 21 confirmés avaient été détectés à Saint-Martin entre le 30 octobre et le 5 novembre, contre 18 la semaine précédente, ainsi que 60 cas cliniquement évocateurs contre 16 la semaine précédente. Le stéréotype constaté à Saint-Martin est le 2, comme en Guadeloupe et en Martinique qui subissent également une épidémie.

Afin de se protéger, la préfecture et l’ARS invitent les habitants à rester vigilants. «On peut agir pour réduire l’impact», assurait Paul Gilbert. Il est conseillé de porter des vêtements longs à l’aube et le soir, d’installer des moustiquaires à la maison, d’éviter d’avoir de l’eau stagnante... «La moindre eau qui stagne, c’est un potentiel gite de moustique pour vous», poursuivait Paul Gilbert. Il est également conseillé de signaler les fortes concentrations de moustiques dans les zones publiques à l’ARS ou la Collectivité.

Paul Gilbert précisait que des agents de l’ARS avec des agents de la Collectivité ont pris des mesures de démoustication, dont la première est d’identifier le type de moustiques dans les différents espaces publics. La seconde consiste à implanter des poissons qui «se régalent des larves de moustiques». Ces poissons peuvent être mis à disposition des habitants, il suffit de se rapprocher de l’ARS dont les locaux sont à Hope Estate. Pour les cas confirmés de dengue, «une approche chimique peut être menée dans le domicile de la personne et aux alentours», ajoutait Paul Gilbert.