Collège Soualiga : les demi-journées alternées sont maintenues

education Collège Soualiga : les demi-journées alternées sont maintenues

Par Diane Pezeron-Dubois 07 novembre 2023 à 10h22

La commission de sécurité de la préfecture qui s’est réunie lundi 6 novembre a émis un avis défavorable pour l’utilisation du bâtiment modulaire pouvant accueillir six classes. La raison : un problème d’alarme d’évacuation et d’extincteurs. Les demi-journées alternées sont maintenues. Les parents d’élèves menacent de saisir le tribunal administratif.

Le couperet est tombé. Le bâtiment modulaire pouvant accueillir six salles de classe a reçu un avis défavorable de la commission de sécurité de la préfecture venue inspecter les lieux lundi 6 novembre. D’après nos informations, l’absence d’un système opérationnel d’alarme d’évacuation et d’extincteurs aurait contraint la commission à rendre un avis négatif. Les travaux du bâtiment modulaire ont bien été réalisés pendant les vacances de la Toussaint mais des documents manqueraient pour certifier leur bonne réalisation et ainsi rouvrir les classes aux élèves.

Les demies journées maintenues

«Avec six salles en moins, nous sommes contraints de poursuivre l’accueil des élèves en alternant les niveaux tant que les réserves ne sont pas levées», a déclaré la principale du collège, Edithe Velayoudon dans un message à destination des parents. Les cours en demi-journées sont donc maintenus. Les 6e et 5e sont attendus au sein de l’établissement le matin, les 4e et 3e l’après-midi.

Face à cette décision, des parents d’élèves ont envoyé un courrier à la rectrice de l’Académie de Guadeloupe en dénonçant ce dispositif d’école à mi-temps et la perte d’une centaine d’heures de cours pour les élèves. «Nous demandons qu’une solution soit mise en place immédiatement pour que les 592 élèves du collège puissent avoir une scolarité normale», peut-on lire sur le courrier. Les parents d’élèves menacent également de lancer une procédure contre l’État, qui a la responsabilité de la scolarité des élèves. «Il serait regrettable de nous laisser comme seule alternative le dépôt d’une requête auprès du tribunal administratif pour faire appliquer l’obligation de scolarité», ont-ils affirmé. «Le contrat de confiance est rompu aujourd’hui».

Nous reviendrons sur le sujet dans nos prochaines éditions.