Après une nuit agitée, le calme est revenu à Sandy Ground

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Par Laura Bouaricha 12 juillet 2023 à 13h26

Dans la soirée du mardi 11 juillet à mercredi 12 juillet, des violences ont éclaté dans le quartier de Sandy Ground après la circulation d’une vidéo mettant en cause la gendarmerie dans un accident moto. La Préfecture a effectué un point sur les faits.

Quatre véhicules brûlés, trois commerces vandalisés et deux véhicules de gendarme impactés. Tel est le bilan provisoire relevé par la Préfecture ce mercredi 12 juillet après une nuit placée sous le signe des violences dans le quartier de Sandy Ground.

Ouvrir la discussion grâce au président Louis Mussington

«Vers 21h30 nous sommes alertés que des poubelles sont incendiées, nous envoyons donc une patrouille qui confirme bien cet incendie et qui, à l’issue de cette reconnaissance, reste sur Baie Nettlé. Elle remarque des individus déplaçant des poubelles et sent «une montée en puissance des jeunes du quartier», explique le lieutenant-colonel Maxime Wintzer. «Le capitaine de permanence est allé au contact des jeunes pour entamer un dialogue, mais il est tombé dans un guet-apens, sous une pluie de pavés qui l’ont atteint et ont blessé légèrement le gendarme venu en renfort».

Afin de sécuriser le périmètre, la gendarmerie a procédé à une déviation des véhicules voulant se rendre à Sandy Ground, au niveau du rond-point de l’ancien office de tourisme. «Une cinquantaine d’individus sont cependant montés pour harceler les gendarmes qui ont été obligés de se retirer et d'appeler des renforts. Ce n’est que grâce à la collaboration «indispensable» du président Louis Mussington, qu’un dialogue a été ouvert avec les jeunes du quartier. Une première accalmie a été ressentie vers 2h du matin jusqu’à retrouver un calme total aux alentours de 5h du matin ce mercredi 12 juillet.

Des fausses informations circulant sur les réseaux sociaux

À l’origine de cette colère, la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo où l’on voit des gendarmes entourer un jeune saint-martinois au sol, accidenté en deux-roues, et la circulation de fausses informations indiquant que celui-ci aurait été plaqué au sol et menotté par eux ou encore tombé dans un coma à l’issue d’une altercation. «Il est conscient, sa vie n’est pas en danger et il n’a jamais été dans le coma», a précisé le préfet. Ce dernier a tenu à démentir les accusations à l’encontre de la gendarmerie. Celle-ci avait au contraire porté les premiers secours à la victime en attendant l’arrivée des pompiers.

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